Je recherche

La grossesse en 7 petits bonheurs

Par Olivier - Mis à jour le 4 juillet 2024
Une maman vit sereinement sa grossesse

D’accord. La grossesse, c’est relou. Bouleversée par des hormones en pleine montée d’amphétamines, vous ne vous reconnaissez pas. Et votre mec non plus.

Sommaire

Quand vous lâchez la petite cuillère qui vous sert à gober des wagons de yaourts, c’est pour vous accrocher à la cuvette des WC. Et quand vous n’avez pas les jambes lourdes, c’est que votre dos vous tiraille. La nuit, vous êtes fatiguée mais vous n’arrivez pas à dormir. Le jour, vous pleurez en vous marrant et rigolez en chialant. Bref, vous êtes heureuse, mais la vie c’est de la merde.

A vrai dire, si on s’en tenait à l’image propagée par la parole populaire, on ne trouverait plus une femme susceptible d’accepter de porter le moindre enfant à des kilomètres à la ronde. Oui mais voilà, si la grossesse n’est pas une partie de plaisir, ces neuf mois constituent aussi une parenthèse enchantée qui restera à jamais gravée dans le cœur des femmes qui osent sauter le pas.

Parce qu’au-delà de tout ce qu’on entend, la grossesse c’est aussi et surtout le début d’une aventure mystérieuse faite d’un bonheur aussi explosif qu’inattendu.

Souvenirs de grossesse, les mamans témoignent

Pas franchement bien placé pour vous raconter la grossesse « de l’intérieur », j’ai – une fois n’est pas coutume – laissé la plume à 7 femmes, 7 mamans blogueuses. L’occasion pour elles de nous raconter les petits bonheurs de leurs grossesses.

Frédérique : « J’avais hâte de le sentir »

« Alors que j’attendais que Ouistiti s’installe dans mon bidon depuis très, très, très longtemps, j’ai eu du mal à le réaliser quand j’ai appris la bonne nouvelle. Comme je n’étais pas malade (#PasTaper), je n’avais aucun « signe extérieur de grossesse » au début, quand mon ventre n’était pas encore rond. Du coup, j’avais hâte de le sentir. Je scrutais ce moment, qui est enfin arrivé à 5 mois par des petits coups très discrets, puis par une façon qui n’appartient qu’à nous. Parce qu’à chaque fois que je le montrais ou que je le décrivais, mes proches étaient surpris. Ouistiti faisait des vagues tout autour de mon nombril : ma peau se levait et descendait comme si de l’eau venait et repartait. J’adorais ces moments. Du coup, je tapotais autour de mon nombril et il « répondait » en le faisant bouger. C’était nos premiers contacts et ça restera toujours mes meilleurs souvenirs de cette grossesse que j’ai adorée vivre. »

Retrouvez Frédérique sur son blog : http://mamandeouistiti.com

Bérangère : « Je me suis sentie mère dès que j’ai su que j’étais enceinte »

« Mes deux grossesses ont été très différentes (première grossesse alitée et l’autre non), mais je me souviens les avoir réellement appréciées toutes les deux, du début à la fin. A chaque fois, je me suis sentie mère dès que j’ai su que j’étais enceinte. Quel don merveilleux que celui de porter la vie et de mettre au monde un enfant. Les bons souvenirs sont nombreux : la fierté de porter un bébé et le regard bienveillant des gens qui vous sourient, les rencontres avec bébé lors des échographies avec, bien sûr, l’annonce du sexe qui m’a comblée de joie (j’ai eu un garçon puis une fille un an plus tard). Ce que j’ai adoré aussi, c’est vivre mes deux grossesses coup sur coup avec les mêmes étapes aux mêmes moments puisque les dates de terme étaient quasiment identiques. »

Retrouvez Bérangère sur son blog : www.dressmeandmykids.com

Maud : « Me projeter dans ce lieu doux et rassurant où j’allais donner la vie »

« Mon premier cours de préparation à l’accouchement fait partie des moments précieux de ma grossesse qui m’ont rassurés, outre les échographies. Je n’ai pas aimé être enceinte. J’étais heureuse de l’être, mais je ne supportais pas cet état tellement étrange. Je n’incarnais pas le modèle de la femme enceinte épanouie, malgré une grossesse sans accrochage. Ce premier cours a donné de la consistance à cette grossesse et – en me projetant dans ce lieu doux et rassurant où j’allais donner la vie – je suis parvenue à mieux investir ces derniers mois qui me restaient. Trouver des réponses bienveillantes à mes questions idiotes, être rassurée sur le fait que non, ça n’était pas anormal de ne pas aimer être enceinte, savoir que je serais accompagnée dans mon désir d’allaiter. Tout ça m’a vraiment aidé à finir ma grossesse sereinement, et j’en garde un souvenir précieux. »

Retrouvez Maud sur son blog : www.maman-mammouth.com

Emi : « Ce cri qui me donne encore des frissons ! »

« Pour ma troisième grossesse, je n’ai pas voulu connaître le sexe de mon bébé. J’avais déjà une fille et un garçon, du coup j’étais parée à toutes éventualités. Malgré tout, au fin fond de moi, j’étais quasi certaine de porter un garçon. Comme j’avais craqué sur un prénom et que je ne voulais absolument pas en entendre d’autres, j’ai « innocemment » proposé à mon mari de choisir le prénom pour une fille, sachant que j’aurais le dernier mot pour un petit boy. Arrive le moment, et là j’entends son cri … le cri !! Celui qui me donne encore aujourd’hui des frissons. Ce moment où je devine bien avant qu’on me le confirme que je pourrais donner ce prénom que j’aimais tant ! C’est bizarre mais à cet instant-là, même si dans le regard de mon mari je voyais beaucoup de joie, j’ai aussi eu l’impression qu’il avait compris qu’il s’était fait berner. »

Retrouvez Emi sur son blog : www.misslanguedevip.com

Véronique : « On a ri, on a dansé ! »

Je n’ai pas aimé ma grossesse. En même temps, qui souhaiterait passer 7 mois à vomir chaque jour ? Et pourtant, cette Poupette qui grandissait en moi était vraiment désirée. Plus que tout, il me fallait garder un souvenir heureux de cette grossesse. C’est pour ça que j’ai décidé de faire une séance photo. Et j’ai adoré. Pour la première fois, on était vraiment trois : le papa, la maman et le futur bébé (on ne connaissait pas le sexe). La photographe a été géniale, elle a tout organisé. Elle est venue chez nous, nous a mis en confiance, nous a proposé des postures, des tenues, des gestes… On a ri, on a dansé, mais surtout, on a vécu cette séance photo dans une bulle d’amour. Chouchoutée, maquillée, coiffée, mise en valeur, ce moment a été une vraie parenthèse de bonheur pendant ma grossesse.

Retrouvez Véronique sur son blog : https://poupetteworld.wordpress.com/

Eva : « oh hé, ne t’inquiètes plus je suis là maintenant »

J’ai vraiment eu du mal à tomber enceinte. Pour ma première, j’ai vécu le doute, l’angoisse, les échecs et la PMA. Et puis, enfin, bébé s’est installé, niché au creux de moi. Durant tous ses mois d’attente, j’ai eu le temps de lire ! Toute la littérature sur la grossesse,  je la connaissais étape par étape. S’il y a bien un moment que j’attendais avec impatience, c’est celui des premiers mouvements de bébé. Vers 16 semaines disaient les livres. J’attendais donc. Puis un jour, alors que je n’y pensais pas spécialement, j’ai cru sentir des petites chatouilles au creux de mon ventre. J’ai d’abord pensé que ce n’était pas cela, puis dans la journée ça a recommencé plusieurs fois, j’ai compris alors que c’était bébé, mon bébé qui me faisait comprendre qu’il était là. Ce bébé tant attendu gigotait en moi comme pour dire « oh hé, ne t’inquiète plus je suis là maintenant ! ». Et comme si le destin voulait marquer le coup d’un trait sur le calendrier, il a choisi la date de mon anniversaire pour offrir ce moment si précieux à mon cœur de maman.

Retrouvez Eva sur son blog : www.littleliliblue.fr

Sandra : « Je me souviens de la voir donner un coup de pied et de le sentir en même temps »

« J’ai vécu 3 grossesses très différentes avec beaucoup d’effets secondaires à chaque fois (pas les mêmes hein, histoire de découvrir de nouvelles choses). Mais il y a un moment dont je me souviens pour chacune, un moment qui, à chaque fois, m’a transporté et bouleversé : la première échographie morphologique. J’ai toujours été émerveillée de voir, dans mon tout petit bidon, un petit être déjà complètement formé, avec tout ce qu’il fallait là où il fallait… mais en touuuuuuuut petiiiiiiiiiiit. Je me souviens encore, pour ma première fille, de la voir donner un coup de pied et de le sentir en même temps. Voilà, je savais que c’était bien elle que je sentais. Ce qui est encore plus émouvant pour ma dernière grossesse, c’est que nous avions emmené les grandes sœurs avec nous : voir leurs réactions et en reparler avec elles ensuite en admirant les photos était tout simplement magique ! »

Retrouvez sandra sur son blog : www.chezmagasaly.canalblog.com

Partagez l'article
Un utilisateur navigue sur le profil Facebook de 'Je suis papa' avec son téléphone mobile

Les meilleurs comparatifs

Voir tous les comparatifs

Vos tests de produits préférés