Je recherche

Parents : quelles punitions pour nos enfants ?

Par Olivier - Mis à jour le 6 juin 2024
Une maman punit son fils, elle n'aime pas donner des punitions.

Alors que la parole populaire relaie encore souvent le stéréotype de l’enfant-roi, couvé par des parents surprotecteurs, et auquel on pardonne tout, il semblerait que la réalité soit sensiblement différente.

Sommaire

A l’occasion de Kidexpo, l’observatoire « Approuvé par les familles » a réalisé une étude sur l’attitude des parents face aux bêtises de leurs rejetons. Isabelle Mazarguil, fondatrice de cette observatoire, note ainsi dans les colonnes  de 20 minutes la fermeté assumée des parents d’aujourd’hui face aux écarts de leurs enfants, « sans pour autant basculer dans la discipline à outrance. Ils ont compris que les frustrer était parfois nécessaire ». 84% des parents auraient ainsi recours à des punitions pour sanctionner les bêtises ou les caprices. Jusqu’ici, rien d’incroyable.

Enfants : le palmarès des punitions

La privation de loisirs, et principalement d’accès aux écrans, s’installe sur la première marche du podium des sanctions préférées des français. Nous serions ainsi 79 % à priver nos enfants de jeux vidéo, 77 % à interdire la télévision et 55 % à choisir de couper internet.

Les bonnes vieilles méthodes 1.0 font toujours recette. Nous serions ainsi plus de 71 % à envoyer un enfant dans sa chambre lorsqu’il dépasse les bornes et encore plus de la moitié à utiliser la technique du chantage, genre : « fais tes devoirs sinon, tu ne regarderas pas la télé ».

Plus surprenant, 53% des familles considèreraient les corvées comme des punitions. Faire la vaisselle, mettre la table, faire son lit, ou ranger sa chambre deviendrait donc des sanctions.

Mais le résultat le plus dérangeant reste, encore et toujours, la sanction physique. 4 parents sur 10 admettraient ainsi avoir recours aux fessées et aux gifles, confirmant d’autres études dont nous avons déjà débattu ici même.

L’étude a été réalisée auprès de 500 familles ayant un ou plusieurs enfants entre 6 et 12 ans.

Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire : 7 situations de violence éducative ordinaire (dans lesquelles on peut tous se reconnaître)

D’autres articles sur l’actualité de la parentalité ? Lisez Faut-il laisser son enfant monter le toboggan à l’envers ? Enfants : faut-il céder à la tyrannie des marques ?… 

Partagez l'article
Un utilisateur navigue sur le profil Facebook de 'Je suis papa' avec son téléphone mobile

Les meilleurs comparatifs

Voir tous les comparatifs

Vos tests de produits préférés