Je recherche

Comment aider un enfant hyperactif ?

Par Gwenaëlle - Mis à jour le 7 juin 2024
Un jeune enfant hyperactif tire la langue.

Votre enfant présente un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), diagnostiqué par un médecin ? Vous êtes baby-sitter, oncle, grand-mère ou enseignant d’un enfant souffrant de ce handicap ? Parents ou encadrants, vous avez à cœur de tout faire pour que sa vie soit la plus douce possible. Voici quelques astuces pour aider un enfant hyperactif au quotidien.

Sommaire

Avoir un enfant hyperactif nécessite une attention permanente et un calme à toute épreuve. Quelques conseils pour aider votre enfant à mieux gérer son quotidien.

5 astuces pour aider un enfant hyperactif

L’enfant TDAH a du mal à se concentrer, est impulsif et hyperactif. À cela peuvent s’ajouter d’autres difficultés, par exemple la dyslexie, la dyscalculie ou la dyspraxie. Il est donc important d’adapter l’environnement de votre petit afin de l’aider dans sa gestion du quotidien, tant matériel qu’émotionnel.

1 | Instaurez un cadre rassurant

L’enfant hyperactif vit dans le présent, sans tenir compte de ses expériences passées ou des conséquences de ses actes dans le futur. La première chose à faire est d’assurer sa sécurité ainsi que celle de son entourage. Supprimez les objets dangereux et aménagez l’espace pour qu’il puisse bouger sans se blesser.

De même, il faut tout faire pour structurer l’emploi du temps de votre enfant afin qu’il ait des repères temporels. Le lever et le coucher, les repas et tous les rituels du quotidien doivent toujours se dérouler à heure fixe. Vous pouvez lui proposer la tenue d’un emploi du temps journalier très simple visuellement, par exemple.

2 | Épurez l’environnement des distractions inutiles

Le manque d’attention est souvent ce qui entraîne l’hyperactivité de votre enfant. Pour qu’il puisse se focaliser sur une seule tâche à la fois, il faut limiter au maximum ce qui attire l’œil ou l’oreille. N’accrochez pas de poster ou affiche aux murs, rangez les jouets dans des placards fermés. Quand votre petit joue ou fait ses devoirs, éteignez la télévision, évitez les discussions entre adultes, éloignez-le de ses frères et sœurs, etc. En classe, on l’assoit loin de la fenêtre et des camarades un peu bavards. On le place au premier rang, face au tableau.

3 | Fractionnez les tâches

Si la consigne donnée à votre enfant est trop vague (range ta chambre) ou trop complexe (enlève ton manteau et tes chaussures, lave-toi les mains, range ton cartable et va prendre ton goûter), il va être dépassé par la charge d’informations à gérer. Soit il ne sait pas comment s’y prendre, soit il ne retient qu’une partie de la consigne. Fractionnez alors les tâches et attendez qu’il ait fini pour lui donner une nouvelle consigne.

Vous pouvez également coller des gommettes de couleur sur les portes, qu’il verra quand il sort de la pièce. Cela lui rappelle qu’il doit tirer la chasse d’eau, refermer le bouchon du dentifrice, éteindre la lumière, etc.

4 | Proposez des activités adaptées

Votre enfant ne vit pas seul dans son monde. Il observe ses camarades et veut avoir les mêmes activités qu’eux. Il a donc le droit, comme tous les autres, de regarder la télévision ou de jouer à un jeu vidéo. Il faut simplement limiter, comme pour tous les enfants, le temps devant les écrans et s’assurer que cela ne déclenche pas de crise à l’arrêt.

Si le manque d’attention et l’hyperactivité de votre enfant sont accompagnés de troubles dys, proposez-lui des supports adaptés à ses difficultés. Ainsi, il n’est pas mis en échec et ne se détourne pas de la tâche à effectuer, inaccessible pour lui. Vous évitez ainsi son agitation, voire ses crises de colère.

Il existe par exemple des livres spécialement conçus pour les enfants dyslexiques. Préférez également des chaussures faciles à enfiler plutôt que des lacets, s’il est dyspraxique. Confiez-lui des tâches qu’il prend plaisir à faire et qu’il réussit. Abandonnez certaines exigences si cela mène systématiquement au conflit.

5 | Félicitez les progrès

Les enfants hyperactifs sont très sensibles aux réprimandes. Certes, il faut leur faire remarquer quand ils font une bêtise qui a des conséquences fâcheuses pour leur entourage. D’ailleurs, la sanction doit être immédiate et non différée pour qu’elle soit comprise. Mais du fait du handicap, cela n’empêche pas l’enfant de recommencer. De plus, il risque de s’enfermer dans la spirale de l’échec et se considérer comme un bon à rien.

En revanche, le féliciter et le récompenser quand il réussit quelque chose lui redonne une bonne image de lui. Les études prouvent que cette façon de procéder a un effet très bénéfique sur le comportement débordant de votre petit.

Si la situation est vraiment trop compliquée, n’hésitez pas à consulter votre généraliste ou votre pédiatre qui saura vous orienter. Pour plus d’informations, consultez également le site www.tdah-france.fr.

Partagez l'article
Un utilisateur navigue sur le profil Facebook de 'Je suis papa' avec son téléphone mobile

Les meilleurs comparatifs

Voir tous les comparatifs

Vos tests de produits préférés